La ligne verte, de Stephen King

J’avais lu ce livre à l’occasion de sa sortie en 6 petits fascicules à sa sortie il y a vingt ans et j’ai décidé de le relire vu l’excellent souvenir que j’en ai gardé.

Paul Edcombe est pensionnaire dans une maison de retraite. Il évoque ses souvenirs de la Grande Dépression, en particulier l’année 1932 où il était gardien responsable du quartier des condamnés à mort dans un pénitencier de Louisiane. C’est un homme juste qui tient à ce que ses prisonniers soient traités avec dignité et humanité malgré leurs crimes. Un nouveau pensionnaire arrive, un colosse noir accusé d’avoir violé et tué deux petites jumelles. Il est simple d’esprit, mais en ce temps-là, il n’y avait pas de pitié pour les noirs accusés de meurtre sur des blancs. C’est un homme très doux et Paul comprend vite que John Coffey est innocent.

L’équipe de Paul partage les vues humanistes de son chef, à l’exception de Percy, un gardien sadique contre lequel personne ne peut rien car il est le neveu du gouverneur. Paul souffre d’une grave infection urinaire et John le guérit en le touchant. Puis c’est au tour de la femme du meilleur ami de Paul de bénéficier des pouvoirs de John.

La vie de Paul et de son équipe sera bouleversée en profondeur par John, ils refuseront désormais de tuer au nom de l’Etat. John est un personnage christique et Paul comme son célèbre prédécesseur, sera son apôtre en quelque sorte, se battant contre la peine de mort et pour l’éducation des jeunes délinquants.

Ce livre est un bouleversant plaidoyer contre la peine de mort et pour un traitement humain des prisonniers. C’est surtout un livre qui nous parle de la condition humaine et des défis existentiels. On est bien loin des livres habituels de Stephen King, mais tout a déjà été dit sur ce superbe roman très émouvant qui m’a vu verser des larmes (ce qui n’est pas exceptionnel pour moi ).

Ligne verte

Challenge Mois américain N°3

Une réflexion sur “La ligne verte, de Stephen King

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